Midnight Trains a pour ambition de créer une nouvelle mythologie des trains de nuit, pour transporter le XXIe siècle aussi durablement que confortablement. C’est une entreprise audacieuse et elle est rendue possible par les talents humains qui la mettent en mouvement, au premier rang desquels ceux de ses cofondateurs Adrien Aumont et Romain Payet. Cette semaine, nous vous présentons Adrien.
“Tu travailleras bien à l’école et alors, tu réussiras ta vie”. Dans nos sociétés, ce commandement est formulé avec bienveillance par nombre de parents, l’espoir chevillé au corps que le meilleur pourra ainsi s’offrir à leurs enfants. Adrien avait-il conscience que ce commandement planait là uniquement pour celles et ceux qui décidaient d’y croire ? Il n’en a en tout cas pas eu cure.
Adrien, c’est avant tout l’histoire d’un mauvais élève devenu entrepreneur à succès. A l’âge de 14 ans, il arrête tout simplement l’école. Les bancs, les pupitres et les tableaux à craies ne sont pas faits pour lui. Il se rêve une autre vie, où ses envies le guideront vers son accomplissement. A cette époque, le monde du cinéma le fascine et il va y faire ses gammes.
C’est là sans doute qu’il façonne plus encore cette fibre artistique qui aujourd’hui en fait un entrepreneur atypique, aussi à l’aise face à des business plans redoutables qu’avec cette créativité disruptive rare, qu’il emploie pour réenchanter les trains de nuit.
Les années passent et ne démentent pas l’intuition d’Adrien : vivre en autodidacte est la plus belle des façons d’apprendre sur soi tout en apprenant des autres, au gré des rencontres et des opportunités. C’est d’ailleurs ce qui arrive lors d’une discussion avec ses cousins Ombline Le Lasseur et Vincent Ricordeau. Tous trois ont compris que comme eux, de plus en plus de citoyen.ne.s ont à cœur de prendre en main leurs vies en transformant leurs rêves en réalité, sans pour autant en avoir les moyens. KissKissBankBank est né.
Pendant une décennie, ils vont ensemble créer la plateforme de financement participatif qui est aujourd’hui, la référence française en la matière. Cette aventure rend Adrien heureux pendant plus de dix ans et l’entreprise est revendue à La Banque Postale. Adrien fourmille alors à nouveau d’idées, d’envies, d’intuitions : il est en quête du nouveau défi qui le fera autant vibrer pour la suite de sa vie.
C’est à ce moment-là qu’il retrouve à Athènes, un autre comparse de l’aventure Midnight Trains : Hervé Marro. Ensemble, ils ont prévu de se mettre au vert pendant une semaine, pour travailler sur un projet auquel ils croient. Mais rien ne se passe comme prévu. A peine arrivés dans la capitale grecque, les voilà attablés pour dîner et Hervé peste d’avoir dû prendre l’avion, alourdissant ainsi son bilan carbone pour rallier l’Attique. La discussion s’engage et ravive en Adrien le souvenir délicieux de son voyage avec sa fiancée Florence, qui elle non plus ne prend pas l’avion : récemment, ils avaient fait un voyage en train de nuit en Italie où pour le rendre unique, elle lui avait fait la surprise de l’agrémenter de leurs mets et vin préférés.
Fort de cette discussion qui continue à table et de ces douces réminiscences, Adrien se dit qu’il y a un coup à jouer, qu’il y a une entreprise à impact à monter. Lui-même n’aime pas l’avion. Dès le lendemain matin au petit-déjeuner, le projet sur lequel Adrien et Hervé étaient venus travailler, est laissé de côté. Midnight Trains, qui ne porte pas encore son nom, est née et Adrien a bien l’intention de la mettre sur de bons rails. Et si vous nous lisez aujourd’hui, c’est assurément qu’il est en train d’y arriver !
