Quand nous avons décidé de créer Midnight Trains, avec l’ambition de rallier Paris aux grandes villes européennes, notre idée était limpide : vous permettre de voyager à bord de nos hôtels sur rails, pour une expérience aussi confortable que durable. Nos trains seront une solution idéale pour vous permettre un voyage bas-carbone de bon aloi : en nous choisissant, vous opterez pour le moyen de transport le plus propre et le plus respectueux de notre environnement.
Le dérèglement climatique est une réalité à propos de laquelle les scientifiques ont commencé à tirer la sonnette d’alarme dès les années 1970. Il aura fallu attendre que ses effets se fassent d’année en année, plus palpables, pour qu’une prise de conscience s’opère internationalement, aboutissant notamment aux Accords de Paris, signés en 2015. Depuis, les années ont passé et les résultats ne sont pas à la hauteur : la COP 26 qui se tient en ce moment à Glasgow doit tenter d’inverser la tendance.
Cette semaine dans Midnight Weekly, nous vous proposons de nous intéresser à l’impact du secteur des transports sur les émissions de gaz à effet de serre, pour mieux comprendre comment chacun de nous peut adopter des modes de vie conformes aux limites que nous pose le défi climatique.
Parlons chiffres pour commencer. A l’échelle mondiale, le secteur des transports représente 24,4% des émissions de gaz à effet de serre, soit près d’un quart de leur volume global. Avec 13,41 gigatonnes de CO2 émis en 2016, selon l’Agence internationale de l’énergie, le transport est le deuxième poste générateur de gaz à effet de serre derrière la production d'énergie et d'électricité. C’est peu de dire que c’est massif.
Si l’on zoome à présent sur le continent européen où notre compagnie se déploiera, la part est à peu près équivalente avec 22% des émissions de gaz à effet de serre générées par les transports. La situation varie selon la réalité propre à chaque pays et en France, par exemple, le poids des transports sur le dérèglement climatique est encore plus considérable : avec 30% des émissions à son actif, il est le premier secteur responsable.
Voilà pour le tableau général. Quand on y regarde de plus près sur le seul cas français, la route représentait plus de 80% des consommations de ce secteur, suivi de l’aérien (15%), du ferroviaire (2%) et de la navigation intérieure (0,4%), en 2015. Les voitures représentent plus de 61% des consommations du transport routier, devant les véhicules utilitaires légers (20%), les camions (14%), les bus et autocars (4%) et les deux-roues (1,5%). C’est un évidence : nos décisions à l’heure de nous déplacer peuvent faire la différence au service de notre intérêt aussi personnel que collectif.
Vous aider à faire votre part, c’est ce à quoi nous nous attelons avec Midnight Trains. A titre d’exemple, lorsque nos trains relieront Paris à Rome et que 300 passagers auront préféré l’un de nos hôtels sur rails à l’avion pour se rendre dans la capitale italienne, ce sont 59,2 tonnes de CO2 qui seront épargnées au dérèglement climatique. A titre individuel, il faudrait faire 23 trajets entre Paris et Rome pour polluer avec un de nos trains autant qu’avec un unique vol entre les deux cités éternelles.
Notre premier train s’élancera en 2024 et d’ici là, des solutions existent pour vous aider à décider de vos moyens de déplacements, en toute connaissance de cause, qu’ils soient sur une courte, moyenne ou longue distance. L’Agence de la transition écologique (ADEME) a ainsi mis en place un comparateur très précis pour mesurer l’impact de nos choix de transports : sur la base de la distance que vous envisagez de parcourir, il vous est possible de mettre en parallèle le bilan carbone de chacun des moyens possibles pour vous.
Si cet outil est un premier allié pour vous aider à mieux comprendre et analyser ce que vos déplacements génèrent, d’autres initiatives encore plus poussées sont en cours de finalisation. C’est notamment le cas de Bon Voyage, une application qui prochainement vous permettra de découvrir les chemins de traverse et le slow tourisme, dans le but de vous aider à trouver des alternatives concrètes à l’avion, pour des vacances bas-carbone. En somme, de l’art de mettre en œuvre le no plane no pain.
Au cours des prochaines éditions de Midnight Weekly, nous continuerons à détailler l’impact des transports sur le climat. N’hésitez pas à nous faire part de vos questionnements, pour que nos prochains articles y répondent le mieux possible.