Chaque semaine, Midnight Trains accueille un invité ou une invitée à bord de l’un de ses hôtels sur rails pour explorer son rapport à la nuit. Cette semaine, c’est la journaliste et romancière Monica Sabolo qui nous accompagne dans l’intimité chaleureuse et confortable de notre train de nuit.
Monica Sabolo a un don, celui d’explorer l’ombre cachée sous la lumière. Déjà autrice de sept romans, elle pose le plus souvent son regard sur le destin de femmes qui, bien que rayonnantes, sont confrontées à la noirceur du monde, des époques dans lesquelles elles vivent et des hommes qu’elles croisent. Dans son dernier roman, La vie clandestine, elle pousse l’exercice jusqu’à explorer sa propre histoire, en même temps à celle du groupe terroriste Action directe. Un défi d’écriture qu’elle relève avec une virtuosité cofondante. Nous sommes heureux d'accueillir ce soir Monica à bord de Midnight.
Est-ce agréable de dormir avec vous ?
Je dois dire, en toute modestie, que dormir avec moi est très agréable. Je dors profondément sans bouger, je disparais sous la couette, parfaitement immobile, jusqu'au matin. Je suis la partenaire de lit idéale pour une nuit paisible.
À quoi rêvez-vous ?
Je rêve très souvent d'animaux sauvages. Dans mes rêves, ils sont mes amis.
Quel est votre plus beau souvenir de train de nuit ?
J'ai pris un train de nuit pour aller à Barcelone. Je me souviens du roulis et des lumières dans la nuit, c'était merveilleux. Nous étions trois amies, nous avons joué aux cartes sur les couchettes, en buvant du gin. Nous avions 20 ans et la sensation d'être des aventurières intrépides.
Quelle musique aimeriez-vous écouter à bord de Midnight Trains ?
Week-end à Rome, d’Etienne Daho.