Adrien Aumont — Pour faire face aux nombreux défis de l’IT que nous avons évoqués la semaine dernière, nous avons dû faire appel à des ressources extérieures pour monter une équipe. Sauf que, paradoxalement, ce sont ces ressources qui sont venues à nous.
D’abord, il y a eu Maxime. A l’époque, il était VP Product d’une très grosse application médias et il a contacté Simon Dawlat, le créateur de l’application de notifications Batch, en lui disant qu’il voulait bosser pour nous. Simon étant à la fois un de mes amis proches et l’un des investisseurs de Midnight Trains, il nous a naturellement mis en contact. Très vite, nous l’avons donc rencontré, ça a collé entre nous et nous lui avons confié une mission en freelance autour de la création du produit digital dont nous avons besoin.
Ensuite, il y a eu Yann. Qui nous a également contactés pour travailler avec nous après avoir assisté à une conférence sur la renaissance des trains de nuit à laquelle Romain participait. Et là encore, son profil et sa personnalité ont matché avec ce qu’on recherchait. Il avait en effet travaillé sur l’ensemble du système d’informations d’une grande chaîne de restauration ainsi que sur son système de paiement. Comme pour Maxime, excellent profil et excellente entente. Résultat : une mission de consulting. Ainsi, comme nous l’avons expliqué dans une saison précédente, nous pourrons être certains de recruter les meilleurs talents. Et au moment où nous les recruterons, eux seront sûrs de rentrer dans l’entreprise qui leur convient.
Romain Payet — Les missions que nous confions à Maxime et Yann sont à la fois différentes et complémentaires. Le premier se penche plutôt sur la définition même du produit, et sur l’expérience utilisateur. Il commence à établir ce que sont les fonctions-clés de notre produit digital, les services qui doivent être disponibles pour les utilisateurs finaux et ce que cela implique au niveau du parcours client et de l’architecture. Quant à Yann, il met son expertise technique au service du système d’informations, du système de paiement ou encore de la gestion des réservations.
Les deux profils de Maxime et Yann sont excellents mais ils doivent monter en compétence sur le sujet du ferroviaire. Ils ne viennent pas du secteur. Or, celui-ci comprend des éléments d’IT qui lui sont propres, comme la communication avec le gestionnaire de réseau, SNCF Gares et connexions, etc., que nous avons déjà évoquée la semaine dernière.
Ainsi, lorsque Capgemini Invent nous a contactés, nous avons sauté sur l’occasion. Bien sûr, travailler avec une entreprise de cette taille peut paraître disproportionné au regard de la taille actuelle de Midnight Trains. Mais il se trouve qu’ils ont la SNCF et Ile-de-France Mobilités parmi leurs clients. Ils ont donc des experts du digital ferroviaire en interne, des spécialistes des architectures web dédiées à ce genre de produit. De plus, ils ont racheté une entreprise, Frog, spécialiste de la création d’expérience utilisateur. Nous lançons donc, encore une fois, une mission de consulting. Mais celle-ci a vocation à être courte. Deux ou trois mois, pour faire monter notre équipe interne en compétence et arriver à une architecture et des fonctionnalités assez bien définies pour déterminer un budget et une roadmap. Et donc pour gagner du temps au moment de la mise en production.
Adrien Aumont — Enfin, il y a eu Claire. Elle aussi nous a contactés pour faire partie de l’aventure Midnight Trains, via LinkedIn. Et, elle aussi, nous a impressionnés par son parcours et par sa personnalité. C’est une experte de revenue management qui a bossé au sein de la plus grande maison ferroviaire britannique, dans l’une des plus grosses compagnies ferroviaires transfrontalières ainsi que dans l’hôtellerie et dans une compagnie aérienne. Elle a une connaissance profonde du revenue management et une voilure bien plus large que l’hôtellerie et le rail. Elle va donc nous aider, en freelance, à avancer sur la fixation de nos prix, sur la façon dont ils doivent changer au fil de l’évolution de l’inventaire et du tracking de la concurrence.
Mais ce n’est pas tout. Grâce au fait qu’elle a déjà travaillé avec les plus gros outils de gestion d’inventaire et de revenue management, elle va nous permettre de faire un petit roadshow pour évaluer ces derniers. Ce qui sera la première étape d’une longue quête technique, une longue série de choix entre des programmes venus du monde du ferroviaire, de l’hôtellerie et du monde des trains de croisière.